Donald Trump s'est-il vraiment caché dans le bunker de la Maison-BlancheCélébrités 

Donald Trump s’est-il vraiment caché dans le bunker de la Maison-Blanche ?

Donald Trump est la célébrité en vogue de ces derniers jours. Et pour cause, les tensions montantes aux Etats-Unis face au cas George Floyd. Le Président Américain n’a d’ailleurs pas joué les pompiers face à la grève qui s’est généralisée dans tout le pays. Au contraire, certains pourraient croire qu’il a mis de l’huile sur le feu, en déployant la garde nationale pour réprimer les manifestants. Si bien que les manifestants sont venus à lui et qu’il a, soi-disant été évacué dans le bunker de la Maison-Blanche. Vrai ou faux ? Les réponses dans cet article.

Donald Trump a bien été dans le bunker de la Maison-Blanche

Le New-York Times et CNN sont les premiers à dévoiler au monde les faits. Donald Trump s’est rendu dans le bunker de la Maison-Blanche au moment des fortes manifestations en réaction à la mort de George Floyd. La presse américaine cite alors un fonctionnaire dit  « anonyme » et une source proche du bureau ovale. En fait, il ne l’a pas fait une fois mais deux fois, selon la presse : le vendredi 29 mai et le lundi 31 mai.

Donald Trump lui-même n’a pas infirmé s’y être rendu. Il admet s’être rendu dans ce fameux bunker dans une interview qu’il a donnée pour la Fox News Radio. Il s’étonne d’ailleurs de la proportion qu’on a donnée à son geste qu’il estime légitime car il est le patron du bureau ovale. Son porte-parole officiel n’a pas non plus nié les faits, sans pour autant les confirmer. Il en est de même de sa garde rapprochée, les Services Secrets américains.

En recoupant tout cela, on peut donc dire sans nul doute que oui, Donald Trump a bien passé du temps dans le bunker de la Maison-Blanche. S’y est-il rendu là pour se « cacher »? C’est un tout autre débat.

Motif de sécurité ou d’inspection ?

C’est sur ce point que le débat fait rage. Beaucoup considèrent, en effet, que le timing ne peut être une coïncidence. Donald Trump s’est rendu dans ce bunker précisément au moment où les manifestations faisaient rage à Washington. La Maison-Blanche a subi des jets de pierres, de briques et de bouteilles. Partout en ville, des pancartes ont été levés et des rues ont été mises à feu. La colère s’est dirigée vers les forces de police accusées de racisme. Mais elle visait aussi le Président Américain qui n’a pas eu une réaction de temporisateur. Il a appelé à la cessation des manifestations et même à une répression sévère de celles-ci. Selon la presse Américaine, il est tout à fait légitime qu’il ait peur pour sa sécurité. Il s’est donc « caché » dans le bunker de la Maison-Blanche. Il s’est caché des manifestants mais non du coronavirus, comme certaines autres célébrités.

D’autre part, le Président nie s’être caché. Selon lui, il faisait juste une simple inspection de routine. C’est le journal Huffpost qui relate cette version du n°1 de l’Amérique. Donald Trump qualifie d’ailleurs l’information de « fake news » en affirmant qu’il ne s’est rendu dans le bunker qu’une fois et en pleine journée.

Une chose parait étonnante dans cette version du Président. Les Services Secrets eux-mêmes ont déclaré ne faire aucun commentaire par rapport aux « protocoles et décisions de sécurité ». Ne sous-entendent-ils pas qu’il y a eu possible atteinte à la sécurité de Donald Trump ?

Rappel des faits qui ont mis Donald Trump dans cette situation

Jusque-là, on ne sait donc pas si le Président Américain a eu peur pour sa sécurité ou non. Il est tout de même utile de faire un petit rappel des faits qui ont causé ces troubles aux Etats Unis. Les manifestations ont débuté à Minneapolis. Ils font suite à la publication d’une vidéo montrant une arrestation musclée sur un homme d’origine afro-américaine, George Floyd. Un policier l’a tellement serré sous ses genoux que George Floyd en est mort au bout de quelques minutes.  Ces faits ont engendré une profonde colère qui s’est vite répandue partout aux Etats-Unis. Ils ont mis en évidence plusieurs problèmes récurrents et pourtant tabous dans le pays dont celui du racisme et de la violence policière. Le phénomène George Floyd n’est d’ailleurs pas limité aux frontières américaines. Il a conquis le monde. Chaque pays, dont la France, revoit aujourd’hui sa politique raciale et policière.

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