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Jerusalema : la danse et la chanson qui fait rage !

« Jerusalema, ikhaya lami, Ngilondoloze, uhambe wnami …” Qui n’a pas entendu raisonner cette chanson ces derniers mois? En effet, ce hit sud-africain s’est internationalisé. Et pour cause, elle s’accompagne d’une chorégraphie à la madison qui fait actuellement le buzz sur les réseaux sociaux. Cette musique a permis de redonner le sourire aux lèvres après la crise du coronavirus et le confinement. Pour beaucoup, il s’agit de la musique du coronavirus (dans le bon sens du terme), plus que celle qui a été trouvé par les chercheurs. Parlons donc de cette chanson qui a détrôné la macarena, le hit gangam style, despacito ou encore la fameuse waka waka !

Jerusalema : un succès fou !

Pourquoi la chanson Jerusalema mérite autant d’attention ? Parlons d’abord des chiffres. Actuellement, le clip officiel de Jerusalema comptabilise plus de 100 millions de vues sur YouTube et ça continue de monter. Le pic n’est pas encore atteint et pour les prochaines semaines, ce n’est pas prêt de redescendre. Sur TikTok, on va au-delà de 130 millions de vues, dont environ 65 millions pour le clip et 77 millions pour toutes les reprises de la danse.

Car oui, désormais, Jerusalema est aussi une dance. C’est d’ailleurs cette dance qui a mené le hit au sommet. La chanson, sortie en 2019 fut un succès ; mais un succès limité aux frontières sud-africaines. La dance, elle, l’a internationalisée. Elle a débuté en Angola, s’est transformée en défi que l’on est fière de montrer sur les réseaux sociaux et a conquis l’Europe, l’Asie, l’Amérique et la ville de Jérusalem elle-même. Actuellement, la chanson fait partie du top 5 mondial de Shazam et aura certainement beaucoup de rewards 2020. Elle a été dansée par des internes d’hôpitaux, des religieux, des élus locaux et des Israéliens, à Jérusalem. Vous aussi, vous pouvez apprendre les pas de Jerusalema en cliquant ici.

Les talents derrière le succès de Jerusalema

Qui a inventé la chanson Jerusalema ? Il s’agit d’une œuvre originalement travaillé par un DJ sud-africain, le fameux Master KG. Les paroles ont été écrites et la chanson chantée par une star locale, Nomcebo Zikode. Cette chanson est de type gospel, elle rappelle l’importance de Jérusalem, l’attente du « nouveau Jérusalem » et la foi en Dieu et en sa protection.

L’œuvre a cependant été retravaillée en 2020. C’est cette version qui a porté Jerusalema au-delà des frontières. C’est l’icône de la musique nigériane Burna Boy qui a aidé les auteurs originaux à améliorer la chanson.  Pour rappel, Burna Boy est déjà international. Il a notamment collaboré avec Beyonce sur son album The gift, en plus de ses nombreuses autres coopérations africaines.

Quant à la dance, la version la plus célèbre est celle qui implique d’exécuter les pas, plat à la main, sans laisser son contenu tomber et tout en mangeant. Un groupe d’Angolais en est l’auteur. Ils l’ont publié, ont lancé le défi … Un défi relevé partout dans le monde et une dance que l’on retrouvera dans toutes les fêtes pour des mois à venir encore !

Une musique et des artistes désormais internationaux

Jerusalema se diffuse aujourd’hui partout dans le monde. On peut être dans son salon, tentant d’apprivoiser les pas, en famille en nous amusant un peu ou ailleurs. Bien que peu de gens sachent parler la langue sud-africaine, la musique elle, a conquis bien des cœurs, des lèvres et des pieds. Il s’agit du morceau le plus téléchargé sur iTunes en France, cet été. Il figure également dans le « top viral France » de téléchargement sur Spotify. Si l’on regarde la même propagation de la chanson dans les autres pays, on se retrouve avec à peu près les mêmes chiffres. Durant des semaines, il est resté dans le classement des tops singles. Les covers fusent actuellement de partout, adaptant la chanson en plusieurs langues.

Master KG et Nomcebo Zikode franchissent eux aussi un cap en s’internationalisant. Ils ont été personnellement félicités par le Ministre de la Culture de l’Afrique du Sud. Ils sont désormais les heureux bénéficiaires d’un programme de soutien pour toutes les prestations qu’ils iront effectuer à l’étranger. De plus, ils ont été consacré ambassadeurs de la musique de l’Afrique du Sud, car ils ont aidé le pays à se faire connaitre.

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