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Les formations complémentaires du permis de conduire en valent-elles la peine ?

Les formations complémentaires du permis de conduire attirent de nombreux novices. Elles s’appellent aussi formations « post-permis ». Ce type de formation a été mise en place par le Gouvernement. L’objectif ? Prévenir les excès de confiance, constatés une fois la carte rose en poche. En effet, les chiffres sont alarmants. Au moins 64 % des accidents mortels impliquent des jeunes conducteurs de 18 à 24 ans. Mais comment réduire ces risques routiers ? En mettant en place des formations complémentaires du permis de conduire. Maintenant, la véritable question, c’est de savoir si oui ou non ces formations en valent la peine, et si elles font une quelconque différence.

La formation post-permis : pour qui et pourquoi ?

Concrètement, la formation supplémentaire s’adresse à tous les titulaires du permis de conduire qui l’ont obtenu récemment, dans l’intervalle de six à douze mois. Ces derniers peuvent se trouver dans la catégorie B, B1, A1 ou A2. Ils peuvent avoir suivi une formation traditionnelle, en conduite accompagnée, ou même une formation en boîte automatique. Bien entendu, un jeune conducteur en période probatoire peut également y participer. La condition : qu’il n’ait commis aucune infraction ayant entraîné un retrait de points ou une suspension de son permis durant cette période.

L’objectif premier des formations complémentaires du permis de conduire est de faire comprendre aux jeunes l’importance d’être un conducteur responsable et vigilant. Que ce soit en voiture, sur un scooter, un cyclomoteur ou n’importe quels types de motos, la prudence est toujours de mise. Désormais, apprendre à conduire et passer l’examen du code, ne sont plus suffisants. Il faut en plus un perfectionnement efficace pour comprendre l’importance de la sécurité routière et agir en conséquence.

Quels sont les types de formations complémentaires du permis de conduire à connaître ?

La première chose à savoir, c’est qu’on n’est jamais trop jeune pour commencer à développer son expérience de conduite. Dès l’âge de 15 ans révolus, il est tout à fait possible pour les jeunes de suivre un apprentissage anticipé de la conduite (AAC). Il est effectué sous le contrôle d’un accompagnateur. Cet apprentissage se fait après une formation initiale dans les écoles de conduite –autoécole ou auto moto. L’évaluation porte sur une formation théorique (en vue de préparer l’épreuve du code), et une formation pratique d’au moins 20 heures. 

Parmi les formations complémentaires du permis de conduire, on distingue aussi :

  • L’apprentissage en conduite supervisée pour les candidats âgés de 18 ans. Ces derniers doivent obligatoirement être inscrits dans une école de conduite. La phase « supervisée » permet en soi de compléter la formation, et de passer l’examen pratique dans de meilleures conditions.
  • La conduite encadrée, qui s’adresse surtout aux élèves conducteurs. Pour pouvoir y recourir, il suffit de justifier qu’on prépare un diplôme professionnel délivré par le ministère de l’éducation.

Après avoir passé l’examen du permis de conduire, il est toujours possible d’engager une démarche volontaire pour suivre une formation supplémentaire. Celle-ci a pour but de perfectionner et de renforcer ses connaissances, ou d’en apprendre de nouvelles. Un professionnel de la conduite dispense la formation en question. Grâce à elle, les jeunes pourront apprendre à gérer toutes sortes de situations difficiles sur la route, et à éviter les accidents. Contrairement aux autres formations, celui-ci n’est pas de longue durée. Sept heures suffisent pour le compléter.

Les avantages des formations supplémentaires

Lorsqu’un futur conducteur prend l’initiative d’effectuer un apprentissage anticipé, il est évident qu’il espère en tirer des avantages certains. Le premier étant d’acquérir une expérience solide, et d’être en totale confiance lors des examens pour l’obtention du permis de conduire. Est-ce que cela fonctionne ?

Si l’on se fie aux chiffres, il semblerait bien que oui. En chiffres, voici les avantages des formations complémentaires du permis de conduire : le taux de réussite à l’examen du permis s’élève à 75 % pour ceux qui effectuent un apprentissage de conduite en amont. Celle-ci est d’environ 57 % seulement pour ceux qui ont suivi une formation normale.

Bien sûr, les avantages que confèrent les formations complémentaires du permis de conduire ne s’arrêtent pas là. Lorsque ceux-ci suivent l’obtention du permis, ils permettent de réduire de façon considérable la période probatoire. En général, celle-ci est de 3 ans. Elle est réduite à 2 ans pour le permis B. Il est aussi question de récupération des points pour arriver plus rapidement à 12 et de la réduction du coût de l’assurance. Ajouté à cela la prise de conscience des dangers de la route et l’amélioration des capacités du jeune conducteur, on peut dire que ces formations en valent vraiment la peine. Elles servent en particulier pour conduire dans les grandes villes. Selon que vous viviez à Paris ou ailleurs, leur utilité sera plus ou moins grande.

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